Plusieurs syndicats ou partis politiques ont réagi à la mutation forcée de Jean-François Chazerans vers le lycée de Thouars. Au nom de l’intersyndicale du lycée Victor-Hugo, Valérie Soumaille se dit « atterrée, dans l’incompréhension la plus totale, indignée, en colère »… « Comment est-il possible qu’une sanction aussi grave puisse être prononcée à l’encontre d’un enseignant, à partir du seul courrier d’une famille ? La justice saisie par le Recteur n’a-t-elle pas, elle, conclu par un classement sans suite, l’enquête menée sur le fondement du contenu de ce courrier ? », s’interroge l’intersyndicale. Qui en appelle « à la ministre de l’Education nationale pour demander la levée de la sanction prononcée ». Une assemblée générale se tiendra lundi à Victor-Hugo pour décider de la suite d’une éventuelle mobilisation. Même sentiment d’incompréhension du côté du Sud Education et Recherche 86. « Si cette mesure apparaît comme une sanction contre ce professeur en particulier, elle porte en elle une attaque contre l’ensemble des personnels enseignants », indique le syndicat. Lui aussi appelle à « cesser le travail » et à « se réunir en assemblées générales pour organiser la mobilisation contre cette sanction ». Enfin, le NPA parle carrément de « chasse aux sorcières qui se finit par un bucher ». « Il est clair qu'on voit ici un acharnement du recteur sur un homme, un humaniste, alors que la justice n'avait pas donné suite à cette affaire… »
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