Romain Mudrak

Le7.info

Le parquet de Pau a levé une partie du voile sur les raisons qui auraient conduit, le 14 novembre dernier, un ex-soldat du RICM a tué un nonagénaire à Nouilhan, dans les Hautes-Pyrénées. Nos confrères de Sud Ouest ont appris qu'un "diagnostic de syndrome de stress post-traumatique" avait été posé par des médecins militaires à son retour de mission en Afghanistan (de décembre 2010 à juin 2011). Comme ils l'avaient fait dans 7 à Poitiers, les autorités du RICM répètent qu'"il n’a jamais présenté de signes préoccupants. Ses états de services ne montrent aucun problème". Les expertises psychiatriques continuent pour mieux connaître cet individu soupçonné également d'avoir arraché la langue et le coeur de sa victime dans le but de les manger. Une information judiciaire a été ouverte lundi dernier par le parquet de Pau pour assassinat, tentative d'assassinat et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. L'auteur présumé n'est toujours pas mis en examen.

À lire aussi ...