Aujourd'hui
Ces mineurs étrangers qui débarquent à Poitiers
Catégories : Société, Social Date : jeudi 28 juin 2012Le Conseil général aurait aujourd’hui à sa charge une quarantaine de mineurs étrangers, tous contrôlés sans billet dans le TGV Paris-Bordeaux. Explications.
Poitiers serait-elle devenue une terre d’asile pour les mineurs étrangers ? « C’est qui est sûr, c’est qu’ils se passent le mot », répond Bruno Belin, vice-président du Département aux affaires sociales. Depuis la fin de l’année 2011, le « CG » constate une recrudescence du nombre de jeunes Africains et Européens (de l’Est) « échoués » dans la capitale régionale. La combine est connue. Ces gamins embarquent à bord du TGV Paris-Bordeaux sans billet ni papier d’identité. Contrôlés, ils sont confiés à la police nationale, en gare de Poitiers.
«Lorsque les forces de l’ordre sont appelées pour une « injonction de descendre d’un mineur sans papier », elles font appel au parquet pour un éventuel placement judiciaire ou administratif, confirme le commandant Merle. Leur mission s’étend à la consultation des services émetteurs des avis de fugue, ainsi qu’à l’accompagnement, le cas échéant, dudit mineur en foyer ou à l’hôtel.» À en croire Bruno Belin, une quarantaine de jeunes seraient ainsi aujourd’hui à la charge de la collectivité jusqu’à leur majorité. «Pour un coût d’environ 200€ par jeune et par jour», appuie l’élu.
«Nous sommes parmi les départements de France les plus impactés», renchérit Claude Bertaud, président du « CG86 ». En fonction de leur âge, ces enfants de l’errance sont placés soit en foyer, soit en famille d’accueil.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Grégory Moutier, accompagnateur à la vie sociale
Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».