Poitiers, « la ville où il fait bon étudier »

Après 2007… 2009. Pour la deuxième fois en trois ans, Poitiers vient de voir décerner le 1er prix « des petites villes où il fait bon étudier ».

Nicolas Boursier

Le7.info

 Dressé par le magazine « L’Etudiant », ce palmarès concerne les cités de moins de 250 000 habitants. On y observe que Poitiers se classe n°1 pour son offre de transport et son rayonnement international, 2e pour son offre de formation, son environnement et ses possibilités de sorties. Toutes villes confondues, elle gagne une place par rapport au précédent classement, en se positionnant au 12e rang national.

Réunis cet après-midi pour commenter cet élogieux bilan, Ville, Université, Crous, responsables de Sciences Po, de l’Ensma ou de l’Escem n’ont eu de cesse de rappeler que le résultat vanté à l’échelon national était le fruit d’une collaboration locale de longue haleine. D’adaptations considérables aux besoins en transports des étudiants. D’efforts redoublés dans la proposition de repas de qualité à bas coût (2€75 actuellement en resto U) et de vastes possibilités de logements. Le Crous rappelle au passage qu’il héberge 15% de la population étudiante et que l’ensemble de son patrimoine locatif sera réhabilité dans les deux ans (il l’est à 70% pour l’heure).

Un nouveau labo à l’Ensma

Si Poitiers, selon « L’Etudiant », n’excelle pas en matière d’offre culturelle, tout semble en revanche réuni pour faciliter la vie en dehors des cours, dans les sorties notamment. « La vie nocturne étudiante n’a jamais contrarié la population, se gargarise Alain Claeys. Et quand elle le fait, cela se règle rapidement et sans heurts. »

Formation pluridisciplinaire et ouverture à l’international sont les autres fers de lance de l’activité éducative poitevine. A ce titre, signalons l’ouverture officielle à l’Ensma, au 1er janvier, d’un laboratoire de recherche placée sous la triple tutelle de l’Ensma, de l’université et du CNRS. Ce labo, appelé PPRIMME (pôle poitevin pour la recherche et l’innovation en matériaux, mécanique et énergie) et fort de 550 personnes dont des doctorants, est spécialisée dans la recherche sur les transports, l’énergie et l’environnement.

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