Aujourd'hui
Groc couac à l'AG de la Fédération française du bâtiment
Catégorie : Economie Date : dimanche 22 juin 2014L'assemblée générale de la Fédération Française du Bâtiment a tourné au vinaigre, jeudi dernier. La députée de la Vienne Véronique Massonneau a mal supporté les critiques sur les élus, émises par le président de la FFB Vienne.
« Jean-Claude Dupraz s'est permis de faire un résumé simpliste des lois qui allaient être votées, notamment celle sur le « compte pénibilité », pour laquelle j'ai beaucoup travaillé », rapporte la députée. Elle ronge son frein jusqu'à ce que le président prononce la « phrase de trop » : « Il a déclaré qu'il fallait diviser par trois le nombre de députés, que, de toutes façons, nous n'étions jamais dans l'hémicycle et que nous ne travaillions pas sur les « vrais sujets ». C'est tellement populiste ! Ce n'est pas possible d'entendre ça. » Très remontée, l'élue a demandé la parole, obtenue aux forceps… « Ça m'a franchement énervé, j'ai dû exiger un droit de réponse ! Je lui ai expliqué que si j'étais présente à cette assemblée générale, je ne pouvais effectivement pas être au Parlement… »
Jean-Claude Dupraz a eu beau répéter qu'il ne la visait pas personnellement, la députée ne décolère pas. « Je comprends les difficultés du bâtiment, je comprends qu'il soit inquiet… Mais je ne lui pardonne pas ses excès. » La députée Catherine Coutelle, qui a assisté à l’inauguration de l'immeuble rénové de la FFB, est, elle aussi, très agacée. « Véronique et moi n'avons pas eu la parole sur l'estrade. Les sénateurs Raffarin et Fouché ont pu s'exprimer, mais pas nous. Pardonnez-moi l'expression, mais nous avons eu l'air de potiches ! » Elle a décidé d'écrire une lettre à Jean-Claude Dupraz, pour lui expliquer sa façon de penser… Chose que devrait également faire Véronique Massonneau.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Grégory Moutier, accompagnateur à la vie sociale
Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».