4L Trophy : des Poitevins dans le staff

Près d'une centaine d'étudiants poitevins seront au départ du 4L Trophy, le 13 février, sur la Technopole. Mais pas uniquement parmi les concurrents. Cette fois, ils co-organisent l'événement.

Romain Mudrak

Le7.info

Des écoles poitevines représentées sur le 4L Trophy... Plus qu'une nécessité, c'est désormais une évidence ! L'Isae-Ensma engagera trois véhicules, le centre de formation des apprentis de Chantejeau en alignera deux. Pauline et Aurélien, deux tourtereaux qui avaient lancé un appel à la générosité dans les colonnes de 7 à Poitiers, le 25 septembre dernier, seront aussi présents. Ils ont finalement réussi à réunir les fournitures scolaires et les 7 200€ nécessaires pour effectuer la traversée. Comme chaque année, une dizaine d'équipages locaux participeront à ce célébrissime rallye raid humanitaire.


Le Futuroscope sera l'un des deux points de départ (avec Saint-Jean-de-Luz). La moitié des mille trois cents équipages inscrits s’élanceront de la Technopole, le 13 février au matin, pour former des convois exceptionnels jusqu'à Marrakech.
 
Mécanique de guerre
De son côté, le groupe scolaire Isaac-de-l'Etoile enverra non seulement trois véhicules dans le désert marocain, mais il prendra part activement à l'organisation de l'événement. Dès 6h, le jour du départ, une soixantaine d'hommes et de femmes du BTS Tourisme accueilleront les participants venus de toute la France. Pour ces jeunes, qui se destinent à œuvrer dans l'événementiel, l'occasion était trop belle. Leur rôle sera de vérifier les documents administratifs et les différents éléments de sécurité du véhicule, sans oublier de les floquer aux couleurs du raid. Et tout cela... dans la bonne humeur, malgré le froid. 
 
D'un extrême à l'autre, une dizaine d'étudiants en BTS Service après-vente automobile formeront un maillon essentiel de l'assistance mécanique sur l'ensemble du parcours. « Ils dormiront très peu durant ces dix jours, promet Jean-François Delage, responsable du secteur post-bac à Isaac. Ce qu'on leur demandera, c'est de la mécanique de guerre. Ils travailleront dans l'urgence, le soir, pendant que les autres dormiront. » Plus habitués à l'électronique embarquée des voitures modernes, ces étudiants devront sérieusement mettre les mains dans le cambouis. Pour s'y préparer, ils ont démonté et remonté entièrement des moteurs de 4L, tous les jeudis après-midi, depuis la rentrée, pendant que d'autres préféraient faire du sport ou pratiquer des activités culturelles. « Les lauréats ont été sélectionnés pour leur aptitude à travailler en équipe et à résister à la pression. Evidemment, ils devaient également avoir une très bonne maîtrise de la mécanique », précise Jean-François Delage. A coup sûr, ces baroudeurs reviendront transformés de cette expérience, qu'ils pourront toujours valoriser sur un CV.

À lire aussi ...