Florie Doublet

Le7.info

L'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (ARS), tenait, ce vendredi, une conférence de presse pour « faire le point » sur le dépistage de la tuberculose dans la Vienne. L’organisme a révélé, mercredi, que de nouveaux cas de tuberculose avaient été dépistés à Smarves (lire notre brève). Pour le moment, les tests par prise de sang -Quantiféron- ont été réalisés par 50% des enfants et 30% des adultes de l’école de Smarves. Rappelons que le dépistage n’est en rien obligatoire. Néanmoins, les parents des élèves et les personnels concernés pointaient du doigt les difficultés rencontrés pour effectuer ces tests au sein de laboratoires ouverts « seulement » en semaine, jusqu'à 18h. Pour le professeur Jean-Claude Meurice, chef du service de pneumologie du CHU de Poitiers, il s’agit d’un « faux débat ». « Ces personnes craignent sans doute un résultat positif. Elles préfèrent ne pas savoir que prendre une heure de leur temps de travail pour effectuer un test », a-t-il déclaré. Pas question pour l’ARS, donc, de proposer une alternative. Voilà pour les informations données aux journalistes. Sauf que la conférence de presse était suivie d’une réunion d’information, destinée aux parents et aux personnels de l’école. Présent sur place, le député de la 2e circonscription de la Vienne Sacha Houlié rapporte que l’ARS a finalement proposé aux enfants et adultes non dépistés au Quantiféron, d’effectuer le test au sein même de l’école. Et ce, avant les vacances de février ! A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ARS n’a pas encore confirmé cette information. 

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