Aujourd'hui
De 2006 à 2011, Gilles Bécot a présidé le conseil d'administration de la Caisse d'allocations familiales de la Vienne. Avant de passer le main, il dresse son bilan au cours d'un entretien express.
Vous vous apprêtez à céder la présidence de la Caf. Quel regard, portez-vous sur votre action pendant ces cinq années ?
« Notre action envers les jeunes a été notre priorité. La mise en place du RSA nous a imposés cette mission et nous avons tenu à la mener de la meilleure manière qui soit. Le secteur jeunes-enfants nous a également beaucoup occupés. Par ailleurs, je tiens à retenir la lutte que nous avons menée contre les discriminations, notamment vis-à-vis du handicap. »
La mise en œuvre du Revenu de solidarité active a été au cœur de votre mandature. Que pensez-vous de cette disposition ?
« C'était une nécessité. Avec quatorze mille bénéficiaires dans le département de la Vienne, le RSA fait la preuve de son utilité. En outre RSA activité permet désormais aux salariés à faible activité de compléter leurs revenus. Sur ce point précis, il faut véritablement saluer cette initiative... Sa mise en application relève toutefois d'un perpétuel casse-tête. »
Vous évoquiez le secteur jeunes-enfants...
« L'engagement de la branche famille dans l'accueil du jeune enfant a été couronné d'un véritable succès. Dans la Vienne, 51% des enfants de moins 3 ans sont couverts aujourd'hui par un mode de garde. A titre de comparaison, la moyenne nationale est de 47%. Une performance d'autant plus louable que notre territoire est majoritairement rural. »
Sur la question du logement, votre bilan est-il à la hauteur de vos espérances ?
« Une chose est certaine: nous pouvons toujours faire mieux. Reste que nous avons travaillé le plus efficacement possible pour gérer les problèmes d'impayés et améliorer notre lutte contre les fraudes aux prestations. Qui plus est, nous avons mené une entreprise de taille pour répertorier les logements indécents. A cet égard, je tenais à saluer le Conseil général. Ce dernier a été un partenaire fidèle et je tiens à l'en remercier. »
Sur la question du logement, votre bilan est-il à la hauteur de vos espérances ?
« Une chose est certaine: nous pouvons toujours faire mieux. Reste que nous avons travaillé le plus efficacement possible pour gérer les problèmes d'impayés et améliorer notre lutte contre les fraudes aux prestations. Qui plus est, nous avons mené une entreprise de taille pour répertorier les logements indécents. A cet égard, je tenais à saluer le Conseil général. Ce dernier a été un partenaire fidèle et je tiens à l'en remercier. »
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