Le nouveau dé de Tom Guyon

Champion de France MX Espoir 85cc, Tom Guyon se lance à l’assaut de la catégorie supérieure, les juniors 125cc. A seulement 14 ans, le jeune Poitevin vise un podium. Au minimum.

Romain Mudrak

Le7.info

Jeudi 5 janvier 2017, 18h30. Température : -2°C. Tom Guyon et les autres athlètes de la section sport-études motocross du groupe scolaire Isaac-de-l’Etoile s’amusent à se plaquer les uns et les autres sur le terrain de rugby du stade Rebeilleau, à Poitiers. « C’est bon pour le physique et ça leur donne la hargne dont certains manquent un peu », explique la préparatrice physique du Stade poitevin rugby, Marie Bayou.

Après une journée de cours et une heure de moto, ces jeunes gens âgés de 12 à 17 ans enchaînent... Tom, lui, ne bronche pas. Il accepte son sort, persuadé que ses efforts seront récompensés. « Lors des entraînements, il est le premier sur la moto et le dernier à en descendre », confie Medhi Mineur, son entraîneur au sein de l’école du motoclub chauvinois « Initiation Education Moto ». A 14 ans, Tom Guyon a déjà récolté les fruits de son travail à plusieurs reprises. Son dernier sacre : le titre de champion de France MX Espoir en 85cc. Une compétition qu’il a survolée en remportant quasiment toutes les manches.

Un mental de vainqueur
Son nom est reconnu dans le monde du motocross français et commence même à faire frémir les cadors européens de la discipline. Tom Guyon possède un mental de vainqueur. Les places d’honneur ne lui suffisent pas. C’est dans ces conditions qu’il s’apprête à aborder un nouveau challenge. En 2017, il change de catégorie et de cylindrée. Ce week-end, à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), il s’alignera au départ de la première étape du championnat de France juniors 125cc. Et même si ses adversaires auront, pour certains, près de 17 ans, lui vise le podium du classement général. Rien que cela. Tom est en forme. En attendant, il va continuer à enchaîner les cours -il est plutôt bon élève !- et les entraînements quotidiens. Tout cela dans une atmosphère détendue. Car, comme dit Medhi Mineur, il faut que « cela reste un plaisir ».

 

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