Prométée prend son envol

Élus et présidents d’établissements universitaires ont inauguré, hier soir, la plateforme de recherche Prométée, implantée sur la zone du Futuroscope. Unique en Europe, elle sera dédiée aux secteurs aéronautique et spatial.

Marc-Antoine Lainé

Le7.info

Les machines ne sont pas encore installées, mais qu’importe ! Trois ans après le lancement des travaux, la plateforme de recherche Prométée a été inaugurée hier soir, en présence, entre autres, du président du Conseil régional Alain Rousset, du député-maire de Poitiers Alain Claeys, du président de l’université Yves Jean et de la préfète Marie-Christine Dokhélar. Au total, 16M€ ont été déboursés pour faire sortir de terre ce « formidable outil qui va permettre de rendre des services à l’ensemble de l’industrie aéronautique et spatiale », a souligné Yves Jean.

Ici, se côtoieront chercheurs de l’institut PPrime, de l’Ensma, de l’université, techniciens et industriels. On parlera refroidissement moteur, aérodynamique, aéroacoustique des jets supersoniques, thermomécanique… « Grâce à cet équipement, nous allons développer du transfert de technologie dans les PME et PMI du territoire et attirer de nombreux chercheurs et étudiants », a repris le président de l’université. De son côté, le député-maire a applaudi des deux mains, soulignant le « rayonnement international » de PPrime et l’intérêt de la Comue (communauté d’universités et d’établisssements), « qui a permis de concrétiser beaucoup de choses entre les villes et les universités ».

Vers une seule grande Comue d’Orléans à Pau?

Cette plateforme Prométée devrait profiter à l’ensemble des universités et établissements membres de la communauté universitaire Léonard De Vinci, comme initialement prévu au lancement du projet. Autrement dit La Rochelle, Limoges, Orléans, Poitiers, Tours… et Bordeaux, grande région oblige, bien que la capitale régionale fasse partie, notamment avec Pau, d’une Comue « concurrente ». Mais peut-être de manière temporaire. « On ne pourra pas en avoir deux bien longtemps, a clairement expliqué Alain Rousset. On en aura une, et une seule, avec Orléans et Tours s’il le faut. » Le pari semble osé, voire risqué, la Comue Léonard De Vinci se mettant juste en place. 

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