« Nabucco » de retour à Sanxay

La 15e édition des « Soirées lyriques de Sanxay » présente « Nabucco », l'une des œuvres majeures de Guiseppe Verdi. Les organisateurs croient dur comme fer au succès populaire de cet opéra dejà joué en 2003.

Florie Doublet

Le7.info

Les répétitions vont débuter, les décors sont en passe d'être finalisés et les costumes seront bientôt alignés sur les cintres. Le samedi 9 août, tout sera prêt pour la 15e édition des « Soirées Lyriques de Sanxay ». Cette année, le public pourra (re)découvrir « Nabucco », de Guiseppe Verdi, œuvre déjà jouée à Sanxay en 2003. « La distribution et la scénographie sont totalement différentes », assure cependant Christophe Blugeon, directeur artistique. Les spectateurs pourront néanmoins reconnaître les voix de la mezzo-soprano Eléna Cassian et du ténor Xin Wang, qui incarnaient respectivement Suzuki et Goro dans « Madame Butterfly ».

Le drame de Puccini, présenté en 2013, avait attiré plus de 7200 spectateurs. Les organisateurs espèrent faire mieux avec « Nabucco », « un opéra populaire, facile à écouter, qui plaît énormément au public ». « On vise un taux de remplissage proche de 100% », insiste le président, Mathieu Blugeon.

Comme l'année dernière, deux écrans géants permettront de lire la traduction des paroles italiennes pour que le public puisse aisément comprendre l'histoire. D'ailleurs, quelle est-elle ? En 586 avant Jésus-Christ, Nabucco, roi de Babylone, vient de triompher des Hébreux. Zaccaria, le grand prêtre juif, menace de tuer Fenena, fille de Nabucco retenue en otage, s’il ne renonce pas à ses menaces. Mais Nabucco, pris d'une ambition démesurée, se proclame l'égal de Dieu et tombe peu à peu dans la folie. Abigaille, sa fille illégitime, en profite pour s’emparer du pouvoir et l’emprisonner. A cela s'ajoute une intrigue amoureuse entre Fenena, éprise du Juif Ismaël. Une relation contrariée par le déchirement entre les deux peuples et Abigaille, elle-même amoureuse d'Ismaël. Vous suivez toujours ? Si ce n'est pas le cas, rassurez-vous, il reste la musique. L'air « Va Pensiero » chanté par le chœur des esclaves, est sans doute l'un des plus connus de Verdi. Christophe Blugeon l'assure, les notes devraient rester gravées dans la tête des spectateurs très longtemps…

Samedi 9 et lundi 11 et mercredi 13 août, à 21h30, « Nabucco », de Guiseppe Verdi, au théâtre gallo-romain de Sanxay. Tarifs : de 19€ à 81€. Réservations au 05 49 44 95 38 ou sur operasanxay.fr

Crédit photo : Patrick Lavaud

À lire aussi ...