Aujourd'hui
Réseaux sociaux, la nouvelle mode d’emploi
Les réseaux sociaux sont devenus essentiels dans les processus de recrutement, pour établir un premier contact ou le maintenir, dans le cadre d’un besoin exprimé voire en amont.
Elle dit être « effrayée » par la montée du Front National et « surprise » par la mésalliance des listes conduites par Jacqueline Daigre et Eric Duboc. « Mais à part cela, tout va bien », sourit Christiane Fraysse.
« Fatiguée mais déterminée », la tête de liste EELV d’« Osons Poitiers » surfe sur le succès d’un premier tour prometteur (15,29% des voix) pour réaffirmer son engagement à combattre. « Pour ce second tour, mais aussi et surtout pour l’avenir, la voie est ouverte à la construction d’une vraie force alternative. La liste que je mène peut sans doute encore paraître incohérente aux yeux de certains. L’élection de dimanche dernier a toutefois validé le choix que nous avons fait de nous rassembler. »
Dans les « certains », se cache un nom. Celui d‘Alain Claeys, dont Christiane Fraysse dit « ne pas comprendre l’aveuglement ». « Il a une lecture passéiste de la politique, qui repose sur des a-priori. Je constate juste que le PS a perdu 5500 voix par rapport aux élections de 2008. En plus d’être aveugle, il est aujourd’hui sourd au ras-le-bol de ceux qui ne le comprennent pas et qui ont adhéré à notre élan. »
Favorable à une campagne de « proximité », plutôt qu’au « tape-à l’œil stérile des grands projets pharaoniques », « Osons Poitiers » ne s’est pas fixé d’objectif chiffré pour le second tour. « 47% d’abstention à Poitiers, cela signifie 23 500 personnes qui ne se sont pas déplacées aux urnes, c’est historique et grave, poursuit Christiane Fraysse. Je pense que les jeunes, notamment, sont restés muets. C’est eux qu’il faut convaincre en priorité. »
Ce mercredi, Fraysse et les siens iront donc à la rencontre des étudiants sur le campus, avant le meeting de jeudi soir, organisé… au musée Sainte-Croix. « Là encore, je note une aberration, puisque les Salons de Blossac étaient réservés, depuis belle lurette, par l’UMP-UDI mercredi et le PS jeudi. Où est l’équité dans tout cela ? »
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mardi 23 avril