Le maire de Poitiers a rendu compte, ce matin, de ses trois premières semaines de campagne. Il a distribué 48 000 exemplaires de son bilan.

Arnault Varanne

Le7.info

Il ne l’avouera jamais, mais Alain Claeys respire un peu mieux depuis quelques jours. Depuis, en fait, la volte-face du Parti communiste, qui lui restera fidèle au-delà de ses premières velléités d’indépendance. Ce matin, à la Médiathèque François-Mitterrand, le maire de Poitiers et candidat à sa réélection a également pris soin de s’afficher au côté d’Eliane Rousseau. Son actuelle adjointe à la Voirie a, elle aussi, choisi la continuité, embarquant dans ses bagages Thierry Mirebeau et Marie-Thérèse Pintureau, deux personnalités de la gauche de la gauche. «Ceux qui s’engagent avec moi s’engagent sur le bilan et un projet, même si je respecte ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent», indique le maire. Une façon d’indiquer que sa liste ne ressemblera «pas à une auberge espagnole», ouverte à tous les courants et sans contrôle.

Après un premier temps consacré à la défense de son mandat -« j’y ai pris beaucoup de plaisir »-, Alain Claeys attaquera, en janvier, la deuxième phase de la campagne, avec l’annonce de sa liste. « Une liste où davantage de personnalités extérieures nous rejoindront… » Quant au projet, il attendra « la première quinzaine de février ». De ses rencontres de terrain, le député PS a tiré quelques enseignements fondamentaux. Notamment la prééminence des «problèmes de proximité » sur beaucoup d’autres sujets d’ordre national. « Je suis serein, car je suis au clair avec moi-même. Malgré cela, je serai tout nu devant les électeurs », esquisse le député socialiste. Tout nu, mais désormais plus entouré qu’hier.  

À lire aussi ...